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Les risques près de chez moi

Construire ou aménager un terrain, c'est également prendre en compte des risques naturels et technologiques déjà identifiés. Retrouvez les risques près de chez vous sur le site Géorisques.

En cas de sinistre constaté sur votre bien potentiellement engendré par l'un des risques naturels ci-dessous, vous êtes potentiellement victime d’une catastrophe naturelle. Vous devez dans un premier temps déclarer le sinistre auprès de votre assureur dans les conditions prévues par votre contrat d’assurance et contacter votre mairie afin que celle-ci engage une procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

Que cela signifie-t-il dans mes démarches ?

Selon les risques identifiés sur votre parcelle, des pièces spécifiques sont à joindre à votre demande de permis de construire ou d'aménager, ou lors de la déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux (DAACT).

L'inondation est une submersion, rapide ou lente, d'une zone habituellement hors de l'eau. La commune est concernée par deux Plans de Prévention des Risques Naturels d'Inondation (PPRNi) :

Même si votre terrain n'est pas en zone inondable, son aménagement est susceptible d'aggraver les risques d'inondations. Attention, dans le cadre de travaux non soumis à autorisation d'urbanisme (ex. : imperméabilisation de votre cour, etc.), votre projet doit prendre en compte le règlement des PPRNi.

La gestion des eaux pluviales est une compétence communautaire. Pour tout renseignement, n'hésitez pas à contacter la CCPA.

A fournir lors de la demande de permis de construire :

Attestation de l’architecte ou de l’expert certifiant que l’étude a été réalisée et que le projet la prend en compte.

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Les sols qui contiennent de l'argile gonflent en présence d'eau (saison des pluies) et se tassent en saison sèche. Ces mouvements de gonflement et de rétractation du sol peuvent endommager les bâtiments (fissuration). Les maisons individuelles qui n'ont pas été conçues pour résister aux mouvements des sols argileux peuvent être significativement endommagées. C'est pourquoi le phénomène de retrait et de gonflement des argiles est considéré comme un risque naturel. Le changement climatique, avec l'aggravation des périodes de sécheresse, augmente ce risque.

Depuis le 1er janvier 2020, dans les zones dont l’exposition est considérée comme forte et moyenne, il convient de réaliser une étude géotechnique préalablement à la vente d’un terrain nu à bâtir. De même, préalablement à la construction d’un ou plusieurs immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel et d’habitations ne comportant pas plus de deux logements, le maître d’ouvrage devra :

  • soit réaliser une étude géotechnique de conception dont l’objectif est de fixer les dispositions constructives adaptées à la nature du sol et au projet de construction ;
  • soit respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.

Attestations à fournir lors de la déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux (DAACT) :
Contrôleur technique ou Bureau d’étude ou Architecte pour les maisons individuelles

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Les mouvements de terrain sont des déplacements naturels de sols et de sous-sols. Leur occurrence dépend de nombreux paramètres, comme la nature du sol, la configuration des lieux, en surface et en sous-sol, ou la météo.

Ces mouvements peuvent être classés en deux catégories :

  • les mouvements lents, qui déforment progressivement le sol et finissent par endommager les constructions ;
  • les mouvements rapides, soudains et brutaux, qui peuvent mettre en danger les personnes et occasionner des dégâts matériels importants.

Le PLU en vigueur identifie des secteurs de la commune comportant un risque géologique (voir rapport de présentation).

Dans le cadre de la révision générale du PLU, une carte actualisée des risques géologiques sera annexée au règlement.

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Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore, incolore et inerte chimiquement. Ce gaz est issu de la désintégration du radium issu de la famille de l’uranium présent dans la croûte terrestre et plus particulièrement dans les roches granitiques et volcaniques. Il migre dans l’air ambiant à travers les pores du sol et les fissures des roches. Dans l'air extérieur, le radon se dilue rapidement et sa concentration moyenne reste généralement très faible.

Dans les espaces clos où l’air est confiné (pièces d’habitation au rez-de-chaussée, lieux de travail, caves, vides sanitaires…), il peut s'accumuler dans l'air intérieur pour atteindre des concentrations parfois très élevées.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le radon comme cancérigène certain pour le poumon depuis 1987. A long terme, l'inhalation de radon conduit à augmenter le risque de développer un cancer du poumon. Cette augmentation est proportionnelle à l'exposition cumulée tout au  long de sa vie. En France, l'exposition au radon est le second facteur de risque de cancer du poumon après le tabac. Cela correspond à environ 10% des cancers du poumon (environ 3 000 morts par an).

L'arrêté du 27 juin 2018 classe la commune en zone 3 (à potentiel radon significatif).

  • Pour les bâtiments neufs, il existe des aménagements permettant de prévenir la concentration du radon dans les bâtiments : étanchéité des sous-sols, des murs, des planchers et des passages de canalisations, vide sanitaire équipé d'une bonne ventilation, etc
  • Pour les bâtiments existants, il est conseiller de mesurer la concentration du radon dans les bâtiments et le cas échéant de la réduire sur la base d'un diagnostic.

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Les tremblements de terre naissent généralement dans les profondeurs de l’écorce terrestre et causent des secousses plus ou moins violentes à la surface du sol. Généralement engendrés par la reprise d'un mouvement tectonique le long d'une faille, ils peuvent avoir pour conséquence d’autres phénomènes : mouvements de terrain, raz de marée, liquéfaction des sols (perte de portance), effet hydrologique.

Certains sites, en fonction de leur relief et de la nature du sol, peuvent amplifier les mouvements créés par le séisme. On parle alors d'effet de site. On caractérise un séisme par sa magnitude (énergie libérée) et son intensité (effets observés ou ressentis par l’homme, ampleurs des dégâts aux constructions).

La commune de Bully est située en zone de sismicité 2 (faible). A ce titre, les règles de construction parasismique sont applicables aux bâtiments « à risque normal », c'est-à-dire notamment au bâti dit courant (maisons individuelles, immeubles d’habitation collective, écoles, hôpitaux, bureaux, etc.).

Attestations à fournir lors de la déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux (DAACT) :
Contrôleur technique ou Bureau d’étude ou Architecte pour les maisons individuelles

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Un site pollué est un site qui, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement.

La commune de Bully comporte 9 anciens sites industriels et activités de service potentiellement concernés par le risques pollution des sols. 

A fournir lors de la demande de permis de construire :

Une attestation établie par un bureau d’études certifié dans le domaine des sites et sols pollués, ou équivalent, garantissant que les mesures de gestion de la pollution au regard du nouvel usage du terrain projeté ont été prise en compte dans la conception du projet.

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Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE).

Une ICPE est soumise à de nombreuses réglementations de prévention des risques environnementaux, notamment en terme d'autorisations.

Des ICPE sont présentes sur la commune de Bully :

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